Description
En 1923, Norbert Casteret découvre dans la grotte de Ganties-Montespan des reliefs en argile façonnés par l’homme, représentant des chevaux ainsi qu’une statue d’argile représentant un ours acéphale, avec un vrai crâne d’ours à ses pieds.
Ces représentations d’argile sont datées du Paléolithique supérieur et comptent parmi les plus anciennes du monde. Recoupées avec d’autres découvertes archéologiques, elles sont à l’origine de la théorie du culte de l’ours développée par certains préhistoriens dès les années 1920.
Source : Wikipedia
La grotte :
La galerie principale de la grotte, parcourue par la rivière, comporte plusieurs gravures. Une galerie secondaire ouvrant dans la paroi droite, à 150 m environ de la résurgence, dite galerie Casteret-Godin, concentre la majorité des oeuvres préhistoriques. Cette galerie, longue de 160 m, est accessible en escaladant une suite de gours. Les oeuvres pariétales, gravures, modelages et traces colorées, y sont rassemblées dans les 60 derniers mètres. Face aux gours se trouvent 3 chevaux gravés. Plus loin, sur la paroi droite, se trouve un panneau gravé, assez usé, portant un cervidé, trois chevaux, un bovidé et des signes en arceau. Les parois de la galerie sont couvertes d’argile sur toute sa longueur, et portent de nombreuses traces anthropiques (stries, trous). Après un coude, trois animaux abimés, modelés en bas-relief sont visibles, accompagnés de chevaux gravés. De nombreuses masses d’argile, déplacées par les Paléolithiques, sont visibles au sol. Plus loin, dans une rotonde, se trouve un ours modelé (1,1 x 0,6 m), acéphale, devant lequel a été retrouvé un crâne d’ourson. Sur le sol, les parois et la voûte, plusieurs figures (chevaux, bisons, anthropomorphes) sont gravées, parfois associées à des taches rouges ou noires. Le fond de la galerie, dont la voûte est de plus en plus basse, comporte des modelages ou ébauches de modelages, très usés et non identifiables, ainsi que de nombreuses gravures. La galerie principale de la grotte, où coule la rivière souterraine, comporte des oeuvres dispersées. Dans une galerie latérale, après une chatière, une frise gravée dans l’argile, dite « scène de la chasse », montre des chevaux percés de trous, associés à des groupes de traits interprétés comme des pièges. Plus loin dans la galerie principale, la Salle du Chaos renferme des figures de bisons, chevaux et un oiseau. La dernière figure, un cheval, se trouve dans la Salle du Dôme, à 1 km de l’entrée.
Source : europreart.net