Le château du Plech

  • © Arnaud Coiffé
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Description

Accès :
Au carrefour près de l’église du village d’Encausse, prendre la rue montante dont le départ est marqué par une grande croix. Un chemin de calvaire débute environ cent mètres à droite et rejoint le château
Le site est implanté en forêt sur un éperon rocheux dominant les vallées du Job et de la Lose, et surplombant les villages actuels d’Encausse-les-Thermes et de Régades.

Le château est mentionné dès 1080 lors d’un conflit opposant le vicomte de Bigorre à l’un de ses vassaux Sanche de Labarthe de Nesle. En 1171 il appartient certainement à Guilhem de Cotz, alors en procès contre la commanderie templière de Montsaunès. Les seigneurs de Cotz apparaissent à plusieurs reprises dans les archives écrites du XIIe siècle.

Au bas Moyen Age, les seigneurs d’Encausse semblent représenter les puissantes familles de Comminges et d’Aspet, qui tiennent alors le fief en paréage. Ainsi en 1440, il appartient à Raymond Roger de Comminges-Couserans et à la lignée des Coarraze d’Aspet. Malgré les prétentions du roi de France qui y investira des hommes d’armes, dirigés par le capitaine Robin Pettylow en 1448, le château est resté sous leurs influences jusqu’à l’intégration du comté de Comminges par la couronne.
Le « chastel du Plech » est détruit en 1567, lors des guerres de Religion, après un siège mené par un chef protestant, Jean Guilhem, originaire de la vallée d’Aure.

Le château est constitué d’un noyau fortifié et d’une basse-cour, enchemisés par une grande enceinte d’environ 60m de longueur et 10m de largeur. Côté occidental il est protégé par un fossé sec. Le noyau castral comporte une tour d’angle maîtresse de plan carré, dont il subsiste la base voûté servant de citerne, ainsi que plusieurs bâtiments annexes.

Le village médiéval s’est probablement développé hors du château quelques centaines de mètres en contrebas. Dans ce secteur, les ruines d’un grand bâtiment orienté à l’est pourraient correspondre à la chapelle citée dans les archives écrites.