pérégrinations, du lat. peregrinari : long voyage, effectué en pays lointain.
divin, empr. au lat. divinus : d’une qualité, d’une pureté, d’une intensité telle qu’elles (les perceptions) ne paraissent plus naturelles mais surnaturelles.
« On a constaté que le diamant n’est presque jamais apparenté à la roche dans laquelle il est trouvé (…) les torrents, peut-être même les flots marins, l’ont déposé au loin, après de longues pérégrinations qu’attestent parfois des marques d’usure éloquentes chez un corps aussi résistant. »
L’une de mes préoccupations est la relation entre l’espace dans lequel nous évoluons et l’intrusion sensible de l’invisible. J’aime en tout lieu ressentir l’endroit, percevoir sa respiration au travers des objets, de l’espace agencé; sentir ses échanges avec l’environnement. Un lieu est un territoire et comme tel il suppose des utilisateurs. le lieu est malléable, soumis à toute intervention; il est l’empreinte de tous passages, il porte en lui, dans son atmosphère et dans ses murs, la trace de ces contacts. Il y a entre le lieu et son utilisateur un lien indicible, une relation non verbale sensible et sensuelle. Je ne cherche pas une conception particulière de l’espace mais une prise en compte, la reconnaissance d’un ensemble de choses par lequel notre existence s’inscrit, la perception d’un passage.
françoise robe, 06 07 10 75 86,
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